Être aidant au Canada : Aperçu de l’enquête menée auprès des aidants et des fournisseurs de soins au Canada

Fond orange avec deux femmes asiatiques âgées, dont l'une est une aidante. Avec texte : Être aidant au Canada, perspectives d'enquête auprès d'aidants et des fournisseurs de soins à travers le Canada.

Être aidant au Canada offre une analyse approfondie des résultats de l’enquête nationale sur les aidants, à laquelle ont répondu plus de 3 000 aidants et fournisseurs de soins de partout au Canada. Cette enquête, menée par Léger Communications, offre de nouvelles perspectives sur les expériences des aidants et des fournisseurs de soins au Canada.

Dans le cadre de notre engagement à servir les groupes en quête d’équité, le rapport a suréchantillonné les aidants autochtones et présente des perspectives sur les aidants racialisés, LGBTQ2S+, les jeunes aidants et les frères et sœurs.

Données marquantes :

  • Le bien-être des aidants est mis à rude épreuve. Un aidant sur quatre affirme que sa santé mentale est passable ou mauvaise. Les aidants se sentent fatigués (47 %), inquiets ou anxieux (44 %), ou débordés (37 %) en raison de leurs responsabilités d’aidant ;
  • Les aidants effectuent un «quart de travail supplémentaire» Lesaidants fournissent en moyenne 5,1 heures de soins par jour. Cela peut représenter plus de 30 heures de soins, soit presque l’équivalent d’un autre emploi à temps plein ;
  • De nombreux aidants sont âgés de plus de 65 ans et peuvent également avoir besoin de soins. Près d’un aidant sur cinq est âgé de plus de 65 ans. Les aidants aînés sont les moins susceptibles d’avoir accès à des services ou à des mécanismes de soutien pour les aider à exercer leurs responsabilités, qu’il s’agisse d’aménagements du domicile, de services de répit ou de transport ;
  • Être aidant est source de stress financier. La moitié des aidants ont subi un stress financier au cours de la dernière année en raison de leurs responsabilités d’aidant. Un aidant sur cinq (22 %) a soutenu financièrement la personne dont il s’occupe, et 22 % d’entre eux ont également déclaré avoir dépensé au moins 1 000 $ par mois de leur poche ;
  • La pénurie de fournisseurs de soins est liée à de mauvaises conditions de travail. 80 % des fournisseurs de soins rémunérés, comme les préposés aux bénéficiaires ou les professionnels de soutien direct aux personnes vivant avec un handicap, ont envisagé de changer de carrière, invoquant la faible rémunération, le manque de personnel, la discrimination et le manque de sécurité en milieu de travail ; 
  • Les communautés diverses sont confrontées à des obstacles supplémentaires et à des lacunes en matière de soutien. Les aidants racialisés, autochtones et LGBTQ2S+ sont plus susceptibles de subir des conséquences négatives liées à la prestation de soins. Par exemple, près de la moitié des aidants racialisés ont connu des difficultés financières en raison de leurs responsabilités d’aidants, contre 34 % des aidants non racialisés.

En plus d’explorer les résultats de cette enquête, le rapport se penche également sur les recommandations politiques visant à faire du Canada le meilleur endroit au monde où donner et recevoir des soins.